À vos marques-pages, chers lecteurs !!
* RDV littéraire du 24 février au 2 mars 2014 *
Le but de ce rendez-vous ? Nous faire partager les dernières phrases du passage du livre que vous êtes en train de lire. Curiosité, quand tu nous tiens !!
Un post sera ouvert par semaine !
Un post sera ouvert par semaine !
Pourquoi
ce rendez-vous?? Simplement pour découvrir de nouveaux titres, partager
les uns avec les autres nos dernières lectures !
Alors, tous à vos claviers !!!
Et parce qu'il faut bien commencer, c'est à moi !!
---------------------~oO'Oo~----------------------~oO'Oo~--------------------
Désolée de mon absence !!
Voici donc mes deux lectures du moment :
J'enlève mes pieds et essuie la banquette avec ma serviette en papier. Tout le long du repas, je ne cesse de regarder la place vide, cherchant les longs cils, le nez droit, les mains fragiles que je ne verrai plus.
Dans le métro, en rentrant à la maison, je réfléchis à la lettre que je pourrais écrire à Oliver. Si j'arrivais à dire des choses aussi belles que la musique qu'il tire de son violoncelle, alors peut-être que nous serions faits l'un pour l'autre... Même si je sais maintenant que la vie n'a rien d'une comédie romantique, ses cheveux bouclés, sa démarche aérienne et son violoncelle me donne l'impression d'être une actrice qui marche dans la rue au début d'un film. »
Extrait de Sept messages pour mes 15 ans, de Stewart Lewis.
- OK, si ça la chagrine, qu'elle me fasse un procès ! J'ai une pelletée d'avocats durs à cuire derrière moi, je la réduirai au silence en moins de deux. Son dossier ne teindrait pas la route une minute devant un juge. Croyez-moi, Charlotte, allez-y à fond, plagiez autant que vous le voulez, il n'y a aucun risque. Je vous soutiens ! Et passez me voir à l'occasion, pour me présenter l'avancée de vos projets, c'est toujours un plaisir de travailler en charmante compagnie."
Quelques secondes auparavant, Charlotte aurait accueilli gaiement le compliment du rédacteur en chef. Mais, dans l'état d'esprit où elle se trouvait, ce genre de comédie était au-dessus de ses forces. Elle se leva en hâte, et quitta le bureau sans se retourner. Romain Valadier venait de lui montrer une facette de lui-même qu'elle n'était pas près d'oublier. »
Extrait de Sex in the kitchen, de Octavie Delvaux.
À vous de jouer, maintenant !!
---------------------~oO'Oo~----------------------~oO'Oo~--------------------
* Lecture de Lucille Rybacki
« Les Trois Maîtres ont assuré que celui qui aimerait Marianne Engel
saurait pourquoi il devait libérer son dernier cœur, pourquoi il devait
la délivrer. C'est vrai. La fin de sa pénitence a marqué le début de la
mienne. La laisser entrer dans la mer sans chercher à la retenir n'a
été que le tout début de ma mission : sa délivrance ne saurait être
complète en un instant. C'est un processus qui dure encore et durera
jusqu'à la fin de mes jours. Or, je ne me laisserai pas mourir avant
d'avoir érodé jusqu'à la dernière trace de ma statue. À chaque fragment
de pierre qui s'écaille de moi, j'entends la voix de Marianne Engel. Je
t'aime. Aishiteru. Ego amo te. Eg elska pig. Ich liebe dich. Elle
traverse le temps et me parvient dans toutes les langues du monde. C'est
le son de l'amour pur. »
Extrait des Âmes Brûlées de Andrew Davidson.
* Lecture de Gabrielle Viszs
« Il est venu plusieurs fois demander pardon, mais cette fois, j'ai tenu bon, non sans tristesse car j'étais bleue de lui. Je comprends ces femmes qui disent qu'elles ne savent pas quitter ce genre d'individu, il vous hypnotise, vous dénature, il vous aime même, mais à leur façon. On est coincée par la peur, le pardon et puis on se dévalorise toute seule, on pense être fautive de la torture qu'il nous inflige. Mais quand on est libéré de ce calvaire, on ne se regarde plus dans la glace pendant un bon bout de temps, car on à honte d'avoir laissé un homme nous prendre notre dignité. »
Extrait du Sursaut du Faible (S.D.F.) de Nathalie de Bois.
* Lecture de Valéry Hardiquest
« Il lui avait donné rendez-vous dans un café et, comme à son habitude, il était arrivé en avance. Il voulait toujours la voir entrer. Il vénérait plus que tout ce moment où elle le cherchait du regard. Ce moment où il la voyait sans qu'elle le voie encore. »
Extrait d'En cas de bonheur de David Foenkinos.
* Lecture de Gabrielle Viszs
« Il est venu plusieurs fois demander pardon, mais cette fois, j'ai tenu bon, non sans tristesse car j'étais bleue de lui. Je comprends ces femmes qui disent qu'elles ne savent pas quitter ce genre d'individu, il vous hypnotise, vous dénature, il vous aime même, mais à leur façon. On est coincée par la peur, le pardon et puis on se dévalorise toute seule, on pense être fautive de la torture qu'il nous inflige. Mais quand on est libéré de ce calvaire, on ne se regarde plus dans la glace pendant un bon bout de temps, car on à honte d'avoir laissé un homme nous prendre notre dignité. »
Extrait du Sursaut du Faible (S.D.F.) de Nathalie de Bois.
* Lecture de Valéry Hardiquest
« Il lui avait donné rendez-vous dans un café et, comme à son habitude, il était arrivé en avance. Il voulait toujours la voir entrer. Il vénérait plus que tout ce moment où elle le cherchait du regard. Ce moment où il la voyait sans qu'elle le voie encore. »
Extrait d'En cas de bonheur de David Foenkinos.
---------------------~oO'Oo~----------------------~oO'Oo~--------------------
Même si je l'ai déjà lu, je ne peux m'empêcher de le relire parce qu'il est vraiment superbe !
RépondreSupprimer"Les Trois Maîtres ont assuré que celui qui aimerait Marianne Engel saurait pourquoi il devait libérer son dernier coeur, pourquoi il devait la délivrer. C'est vrai. La fin de sa pénitence a marqué le début de la mienne. La laisser entrer dans la mer sans chercher à la retenir n'a été que le tout début de ma mission : sa délivrance ne saurait être complète en un instant. C'est un processus qui dure encore et durera jusqu'à la fin de mes jours. Or, je ne me laisserai pas mourir avant d'avoir érodé jusqu'à la dernière trace de ma statue. A chaque fragment de pierre qui s'écaille de moi, j'entends la voix de Marianne Engel. Je t'aime. Aishiteru. Ego amo te. Eg elska pig. Ich liebe dich. Elle traverse le temps et me parvient dans toutes les langues du monde. C'est le son de l'amour pur.
Extrait de : Les Âmes Brûlées. Andrew Davidson. Editions Plon
Merci pour cet extrait, Lucille !! J'aime beaucoup ce que je lis. Et si tu dis que ce livre est excellent, il m'intrigue de plus en plus !!
SupprimerDe rien ^^ Franchement, tu me connais, je suis plutôt une adepte des lectures fantastiques avec beaucoup d'actions ! Mais celui-là, wouah ! C'est... je sais pas... Il m'a complètement chamboulée ! Bref, un très beau livre avec de très belles images de l'enfer, autant physique que psychique. Et bien sûr, cet amour omniprésent qui renverse et traverse tout, même l'Histoire.
RépondreSupprimerOk, c'est décidé, il est ajouté à ma wish list !! :p
Supprimerbonsoir
RépondreSupprimerIl s'agit de "le sursaut du faible" de nathalie De bois.
extrait :
"Il est venu plusieurs fois demander pardon, mais cette fois, j'ai tenu bon, non sans tristesse car j'étais bleue de lui. Je comprends ces femmes qui disent qu'elles ne savent pas quitter ce genre d'individu, il vous hypnotise, vous dénature, il vous aime même, mais à leur façon. On est coincée par la peur, le pardon et puis on se dévalorise toute seule, on pense être fautive de la torture qu'il nous inflige. Mais quand on est libéré de ce calvaire, on ne se regarde plus dans la glace pendant un bon bout de temps, car on à honte d'avoir laissé un homme nous prendre notre dignité."
Ahhhh l'étrange écho en me cœur que cet extrait me fait...
SupprimerC'est le meilleur passage que j'ai mis, car le livre en lui-même ne m'a pas convaincue. Mais c'est l'histoire de la jeune femme qu'elle raconte entre deux cafés à un sdf qui va l'aider à trouver l'assassin de sa grand_mère et les mots étaient parfaitement donnés.
Supprimer"Il lui avait donné rendez-vous dans un café et, comme à son habitude, il était arrivé en avance. Il voulait toujours la voir entrer. Il vénérait plus que tout ce moment où elle le cherchait du regard. Ce moment où il la voyait sans qu'elle le voie encore. "
RépondreSupprimerExtrait de "En cas de bonheur", David Foenkinos
Je suis intriguée par ce livre. Est-il bien ?
SupprimerCe n'est pas le meilleur que j'ai lu de Foenkinos mais, il est tout de même plaisant. Une passe difficile dans un couple est dépeinte avec originalité, une bonne dose d'humour, de l'émotion justement dosée et quelques surprises dans la narration. Bref, j'ai pas mal aimé !
Supprimer