Résumé :
Le monde est ravagé.
À la surface, plus rien ne vit, plus rien ne pousse. Les hommes se sont réfugiés dans des villes souterraines : les enclaves.
L'enclave, c'est ma vie. C'est le lieu qui nous protège des créatures rôdant dans les tunnels, ces Monstres mangeurs de chair humaine.
Et moi, je suis celle qui protège l'enclave en retour, celle qui chasse les Monstres.
Il faut servir l'enclave. C'est ce que nus disent les Aînés.
Mais ce n'est pas ce que dit Del, mon partenaire de chasse.
Je ne sais plus qui croire...
Auteur : Ann Aguirre
Titre : Enclave
Tome : 1
Éditeur : Black Moon
EAN GF : 9782012031067
328 pages - parut en mai 2013
328 pages - parut en mai 2013
Prix : 16 €
EAN Poche : 9782012031814 - Prix : 6,90 €
EAN Poche : 9782012031814 - Prix : 6,90 €
Genre : Dystopie ; Roman ados
-----------------------------------~'oOOo'~-----------------------------------
Enclave avait tout pour me plaire : une dystopie, de l'action, des zombies, une héroïne qui en jette. Mais quelle déception !!
L'histoire ne paie pas de mine...
Peut-être que le genre a été un peu trop manipulé... Je ne trouve rien d'original à cette idée : une épidémie a ravagé la population, tuant la plupart des humains, et transformant les autres en zombies. Jusque-là, du déjà vu dans de nombreux films. Les humains, pour survivre, se sont réfugiés dans des enclaves souterraines. Celle où vit Trèfle, notre héroïne, n'est composée que d'adolescents et de jeunes adultes. Les plus vieux finissent toujours par mourir. Elle est régit par des règles très strictes : à leur majorité, les mômes sont désignés pour devenir des Géniteurs, des Ouvriers ou des Chasseurs. Les premiers assurent la pérennité de l'enclave, les seconds leur apporte le nécessaire à leur survie, et les derniers les protèges de toute attaque extérieure. Et à l'extérieur, sous terre, il y a les Monstres, des êtres assoiffés de sang, toujours affamés, et qui s'en prennent aux différentes enclaves pour survivre.
Trèfle rêve depuis toujours de devenir Chasseuse, et l'histoire commence à son test : six entailles sont faites dans la chair de ses bras, avant d'être brûlées pour cicatriser les plaies. Elle ne bronche pas, elle est assez forte pour devenir Chasseuse... Plutôt basique, en somme.
Une dystopie zombiesque
Encalve est avant tout une histoire de zombies. Parce que la population cherche à survivre aux zombies, qu'ils tuent pour protéger leurs enclave. Mais les zombies semblent de plus en plus intelligents, et Trèfle et Del, son coéquipier, découvrent finalement que l'enclave la plus proche de la leur est tombée aux mains des zombies. C'est l'affolement. Car ils sont persuadés que ces Monstres finiront bientôt par leur tomber dessus.
Il faut donc trouver un nouveau refuge, et ce qu'ils découvriront alors est au-delà de ce qu'ils imaginent, au-delà même de tout ce qu'on leur a jamais dit.
De bons ingrédients pour une bonne histoire
Eh bien oui, il faut le reconnaître. Même si ça sent le réchauffé, cette histoire avait tout pour plaire. Mais voilà, c'était sans compter sur la plume désastreuse de l'auteur... ou de sa traductrice.
Étant moi-même auteur, je ne supporte pas de devoir cracher sur la plume d'un autre, mais là, ça ne passe vraiment pas. Mais après tout, ce n'est qu'un avis qui m'est propre. D'autres aimeront sûrement l'écriture d'Ann Aguirre. Mais avec moi, ce n'est pas passé.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'elle est plus que basique, trop enfantine, et qu'elle ne fait que décrire des actions sans se plonger une seule fois au cœur même de la psychologie de ses personnages.
Résultats ?
Ses personnages sont plats. Le récit est écrit à la première personne, on est plongé dans la tête de Trèfle. Et pourtant, pas un seul instant, elle ne nous avoue sa peur, sa joie, sa peine, sa colère, son amour pour Del (parce que oui, vous vous en doutez, ils tombent amoureux) ou simplement son désespoir face à la situation. Le récit est purement chirurgical, il ne nous prend pas aux tripes, il ne prend même pas les acteurs aux tripes.
Pour moi, le récit n'en est que plus bâclé encore. Ça m'a hérissé le poil au plus haut point. Comment peut-on écrire une dystopie sans s'arrêter sur tous ces points archi importants pour la cohérence du texte ?
Ce fait était d'autant plus présent lors des combats. Il n'y avait aucune description. Juste une mise en scène plus ou moins claire, et hop, un coup par-ci, un coup par-là, et tous les Monstres mort à leurs pieds... Impossible à visualiser. Très peu réaliste.
Mais revenons sur ces personnages...
Trèfle est une jeune femme forte mais qui croit que sa seule qualité y réside. Elle ne comprend pas que Del puisse tomber amoureux d'elle, d'ailleurs, elle n'y croit pas.
Voilà à peut prêt tout ce qu'on apprend d'elle. On n'en sait pas plus. Elle m'est tellement étrangère, malgré le fait que le récit soit écrit de sa bouche, qu'elle m'en est presque antipathique. J'arrivais absolument pas à m'attacher à elle.
Alors, je vous laisse imaginer comme c'est pire pour Del. Car chaque fois qu'il ouvre la bouche, qu'il se confie, ou qu'il se rapproche d'elle, on ne comprend absolument pas pourquoi. Une relation complètement étrange, plate et platonique, presque...
En somme...
En somme, voilà un livre que j'ai vraiment détesté, à cause de cette écriture sans profondeur, chirurgicale et superficielle. Mais je lui mets tout de même deux étoiles pour les idées qui auraient pu, si elles avaient été mieux travaillées, me plaire.
Mais pour ma part, je m'arrêterai là. Pas de tomes deux et trois pour moi.
L'histoire ne paie pas de mine...
Peut-être que le genre a été un peu trop manipulé... Je ne trouve rien d'original à cette idée : une épidémie a ravagé la population, tuant la plupart des humains, et transformant les autres en zombies. Jusque-là, du déjà vu dans de nombreux films. Les humains, pour survivre, se sont réfugiés dans des enclaves souterraines. Celle où vit Trèfle, notre héroïne, n'est composée que d'adolescents et de jeunes adultes. Les plus vieux finissent toujours par mourir. Elle est régit par des règles très strictes : à leur majorité, les mômes sont désignés pour devenir des Géniteurs, des Ouvriers ou des Chasseurs. Les premiers assurent la pérennité de l'enclave, les seconds leur apporte le nécessaire à leur survie, et les derniers les protèges de toute attaque extérieure. Et à l'extérieur, sous terre, il y a les Monstres, des êtres assoiffés de sang, toujours affamés, et qui s'en prennent aux différentes enclaves pour survivre.
Trèfle rêve depuis toujours de devenir Chasseuse, et l'histoire commence à son test : six entailles sont faites dans la chair de ses bras, avant d'être brûlées pour cicatriser les plaies. Elle ne bronche pas, elle est assez forte pour devenir Chasseuse... Plutôt basique, en somme.
Une dystopie zombiesque
Encalve est avant tout une histoire de zombies. Parce que la population cherche à survivre aux zombies, qu'ils tuent pour protéger leurs enclave. Mais les zombies semblent de plus en plus intelligents, et Trèfle et Del, son coéquipier, découvrent finalement que l'enclave la plus proche de la leur est tombée aux mains des zombies. C'est l'affolement. Car ils sont persuadés que ces Monstres finiront bientôt par leur tomber dessus.
Il faut donc trouver un nouveau refuge, et ce qu'ils découvriront alors est au-delà de ce qu'ils imaginent, au-delà même de tout ce qu'on leur a jamais dit.
De bons ingrédients pour une bonne histoire
Eh bien oui, il faut le reconnaître. Même si ça sent le réchauffé, cette histoire avait tout pour plaire. Mais voilà, c'était sans compter sur la plume désastreuse de l'auteur... ou de sa traductrice.
Étant moi-même auteur, je ne supporte pas de devoir cracher sur la plume d'un autre, mais là, ça ne passe vraiment pas. Mais après tout, ce n'est qu'un avis qui m'est propre. D'autres aimeront sûrement l'écriture d'Ann Aguirre. Mais avec moi, ce n'est pas passé.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'elle est plus que basique, trop enfantine, et qu'elle ne fait que décrire des actions sans se plonger une seule fois au cœur même de la psychologie de ses personnages.
Résultats ?
Ses personnages sont plats. Le récit est écrit à la première personne, on est plongé dans la tête de Trèfle. Et pourtant, pas un seul instant, elle ne nous avoue sa peur, sa joie, sa peine, sa colère, son amour pour Del (parce que oui, vous vous en doutez, ils tombent amoureux) ou simplement son désespoir face à la situation. Le récit est purement chirurgical, il ne nous prend pas aux tripes, il ne prend même pas les acteurs aux tripes.
Pour moi, le récit n'en est que plus bâclé encore. Ça m'a hérissé le poil au plus haut point. Comment peut-on écrire une dystopie sans s'arrêter sur tous ces points archi importants pour la cohérence du texte ?
Ce fait était d'autant plus présent lors des combats. Il n'y avait aucune description. Juste une mise en scène plus ou moins claire, et hop, un coup par-ci, un coup par-là, et tous les Monstres mort à leurs pieds... Impossible à visualiser. Très peu réaliste.
Mais revenons sur ces personnages...
Trèfle est une jeune femme forte mais qui croit que sa seule qualité y réside. Elle ne comprend pas que Del puisse tomber amoureux d'elle, d'ailleurs, elle n'y croit pas.
Voilà à peut prêt tout ce qu'on apprend d'elle. On n'en sait pas plus. Elle m'est tellement étrangère, malgré le fait que le récit soit écrit de sa bouche, qu'elle m'en est presque antipathique. J'arrivais absolument pas à m'attacher à elle.
Alors, je vous laisse imaginer comme c'est pire pour Del. Car chaque fois qu'il ouvre la bouche, qu'il se confie, ou qu'il se rapproche d'elle, on ne comprend absolument pas pourquoi. Une relation complètement étrange, plate et platonique, presque...
En somme...
En somme, voilà un livre que j'ai vraiment détesté, à cause de cette écriture sans profondeur, chirurgicale et superficielle. Mais je lui mets tout de même deux étoiles pour les idées qui auraient pu, si elles avaient été mieux travaillées, me plaire.
Mais pour ma part, je m'arrêterai là. Pas de tomes deux et trois pour moi.
---------------------~oO'Oo~----------------------~oO'Oo~--------------------
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Exprimez-vous !! =D