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19 février 2015

Cinquante nuances de Grey (1er volet) - Le film


Synopsis
L'histoire d'une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.

Retour sur le livre...
Vous pouvez retrouver ma critique du livre ici. Elle n'était pas des plus fameuses. J'avais ouvert ce livre par pure curiosité. Les critiques mondiales s'emballent, Grey est sur toutes les lèvres. Pourquoi donc ? 
Mais là, oh, malheur ! Une déception... 
La presse, le public, l'opinion nous fait tout un pataquès du SM de ce livre, que beaucoup considère comme pornographique, mais qui est indéniablement érotique. Mais que nenni. Ce livre était pour moi une aberration de la littérature étrangère. Les personnages sont purement antipathiques : entre une Anastasia Steele au comble de la "crucherie", qui mériterait maintes baffes pour sa stupidité ; et un milliardaire égocentrique (j'ai nommé Christian Grey) sans nuance, contrairement à ce que laisse présager le titre. Un personnage qui m'a horripilé, froid (mais son rôle le veut) et nullissime. Impossible de m'attacher à l'un ou l'autre de ces protagonistes. 
Une histoire que j'ai trouvé de plus très dégradante pour la femme. Certes, un homme qui prend le contrôle, c'est sympathique, on frôle l'érotisme, ça fait battre le cœur et mouiller la petite culotte, pour certain. Mais y a des limites à tout, et le contrôle absolu de Grey m'a littéralement fait monter au plafond. J'en pouvais plus, j'avais qu'une envie, le tarter. Et par la même occasion, en foutre également une à Ana. Pas possible d'être aussi cruche, y a des limites à l'amour, et là, les limites sont largement dépassées.

Mais alors, pourquoi être allée voir le film, me direz-vous ?
Principalement pour accompagner ma meilleure amie. Mais ce serait de mentir que de nier ma curiosité. Certes, j'ai détesté le bouquin, mais on pouvait toujours espérer que le film soit une réussite! Ça s'est déjà vu : pur exemple, j'ai absolument détesté Et si c'était vrai... de Marc Lévy, ou encore Eragon, de Christopher Paolini, mais j'ai adoré leurs adaptations ciné. 
Donc me voilà dans la salle obscure, mitigée entre mon appréhension et ma curiosité. Le rideau tombe, je m'enfonce dans mon siège, et je plonge dans l'histoire.

Et quelle histoire ?
Qu'on se le dise, pour moi, Cinquante nuances de Grey reste une histoire d'amour entre une étudiante vierge et un richissime homme d'affaire, porté sur le SM. Alors certes, on me fait remarqué que le premier volet reste quand même davantage une histoire de cul qu'autre chose, je persiste et signe : à cause de leur attachement mutuel, même s'il est tut, l'histoire d'amour est bien là. 
Vous l'aurez compris (pour les rares personnes qui n'ont pas lu le livre et qui, par un heureux hasard, n'auraient jamais entendu parlé de l'histoire), Anastasia Steele et Christian Grey se rencontrent, se plaisent, et oh miracle : le Christian qui remarque la petite fille sans intérêt lui propose un contrat atypique. Si elle le signe, elle deviendra sa soumise. A ce titre, Christian pourra assouvir ses désirs sexuels où et quand bon lui semble, sur une Ana qui devra impérativement lui obéir. Il pourra pratiquer toute sorte de jeu sexuel, avec ce qui lui plaît. Mais Christian cache autre chose : c'est un dominant pur-souche, qui a besoin, de temps à autres, d'assouvir une envie presque bestiale de punir l'autre, en l’occurrence Ana.
Bref, le genre d'homme à fuir absolument quand on s'appelle Jessica Lumbroso (votre dévouée) et qu'on déteste la domination. Rien de pire et de moins excitant pour moi qu'un homme aussi autoritaire qui décide de tout toujours. Merde, quand on a une conscience, qu'on a des passions et des désirs, autant les laisser s'exprimer !

Revenons sur l'adaptation visuelle
Pour moi, cette adaptation a tout de la réussite, je dois le reconnaître. Elle ne sort pas des clous, respecte véritablement bien l'histoire. Mais si le livre est plus poussé en terme de sexe, le film, bien que des plus explicites, reste soft. Alors, nous ne manquerons pas d'apercevoir de temps à autres Jamie Dornan (alias Mister Grey) nu, à l'instar de sa compagne Dakota Johnson (alias Anastasia Steele), qu'on visualise sous toutes les coutures. Et si les acteurs passent le plus clair de leur temps dans leur plus simple appareil, c'est que le scénario est scrupuleusement suivi : Cinquante nuances de Grey est pour moi une ribambelle de prétexte à E.L. James (notre chère auteur) de faire forniquer ses personnages à tout va. Alors applaudissons Sam Taylor-Johnson, notre réalisatrice, qui a véritablement collé à l'histoire originale.

D'ailleurs, revenons sur ces personnages
Dakota Johnson campe à merveille Anastasia Steele et a le brio de la rendre plus humaine. Exit Ana-la-cruche, bonjour à la naïveté incarnée. Elle est donc touchante, émotive, et drôle. Elle m'a même fait rire plusieurs fois. 




Jamie Dornan est lui aussi très bon dans le rôle qui lui incombe : froid, impénétrable... complètement plat. Il colle totalement au personnage du livre. Et son brio est là : il n'est pas parvenu à me le faire apprécier. Je déteste tout autant son personnage dans le film que je déteste le Christian Grey du livre.


Mais voilà, il y a un hic. Les acteurs ont beau être absolument géniaux dans leurs rôles respectifs, il n'y a absolument aucune alchimie entre eux. C'est le vide intersidéral. Pas un seul instant, ils n'ont réussi à me faire palpiter au rythme de leurs aléas. Le Jamie aussi plat qu'une planche à pain, et la Dakota mono-expression lorsqu'elle est excitée m'ont laissé totalement indifférente.

Une adapation plate et sans saveur, comme ses acteurs
Qu'on se le dise, je ne remets absolument pas en cause la qualité de jeu des acteurs. Mais cette absence d'alchimie rend l'adaptation ciné totalement vide. Il n'y a rien qui passe entre eux, du coup, le film devient mou et sans saveur. Pour être totalement honnête, j'ai même failli m'endormir. À plusieurs reprises, j'ai espéré voir mon supplice finir. Je me suis ennuyée comme un rat mort, je trépignais d'impatience, pressée de sortir de là et de rentrer chez moi. 

Un film qui me conforte dans mon idée
Je sais pertinemment que Cinquante nuances de Grey restera un des livres phares de cette décennie. Si je l'ai détesté, des millions de personnes l'ont adoré. Aussi, cette adaptation ne doit pas faire défaut : je l'ai détesté, mais les trois-quart de ceux présents dans la salle sont ressortis satisfaits, contents de ce visionnage. Je le conçois. 
Mais si j'ai détesté ce film, il aura eut au moins le mérite de clarifier les choses : je n'aime pas cette histoire, qu'elle soit en livre ou en film. Et je n'ai absolument pas envie de voir/lire la suite. Exit Cinquante nuances de Grey.
Je m'arrêterai là.  

En conclusion
Je ne me répèterai pas. Je ne suis pas mécontente de l'avoir vu, loin s'en faut. Mais le charme n'a pas opéré sur moi, et n'opérera sans doute jamais. E.L. James n'y était déjà pas parvenu. Sam Taylor-Johnson n'y arrive pas plus. Je préfère m'attarder sur des livres qui méritent plus d'attention. Et faire la promotion d'auteurs qui en ont besoin. Cinquante nuances de Grey se fait sa pub tout seul, il n'a absolument pas besoin de mon aide pour pérenniser.

2 commentaires:

  1. Eh bien tu n'es pas tendre! Mais ce que j'aime chez toi, c'est que tu ne te contentes pas de dire j'aime pas, tu dis "je n'aime pas parce que..."! En tout cas, je le regarderai sûrement par curiosité mais j'attendrais de le voir à la tv!

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    1. J'avoue, je ne mâche pas mes mots... Mais bon, tant qu'à dire qu'on n'aime pas, autant pousser jusqu'au bout ^^ Alors je me fais toujours un devoir d'expliquer pourquoi je n'aime pas. Tout comme dire pourquoi j'aime ce que je vois ou lis.
      En tout cas, j'ai hâte de savoir ce que toi, tu en as pensé.

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